vendredi 10 juin 2011

Weekend Visa, enfin légale jusqu'à fin août !

Salut à tous,

Tout d'abord, commençons cette bafouille par une super bonne nouvelle ! J'obtiens ma première année de master avec 14,58 de moyenne au semestre 2 (et 12,50 au semestre 1). J'ai jamais autant cartonné ! Trop heureuse (et avec 17,40 à mon rapport de stage) ! Enfin bref, maintenant laissez-moi vous conter mon weekend bolivien et péruvien !

Nous sommes donc partis (sans "e" parce qu'il y avait le fils d'un ami de Fernando) le mercredi soir avec la compagnie Tours San Juan (une grosse blague d'ailleurs) qui devait partir d'Arequipa à 21h. On est partis à 22h30 tellement il y avait de paquets à charger. Tellement de paquets qu'on a dû descendre du bus en plein milieu de la nuit pour monter dans un autre. En fait, on devait passer un péage avec une balance et pour pas que notre joli bus rose avec une licorne soit en sur-poids, nous sommes descendus. Qui a parlé de contrebande ? Il y avait aussi un bon gros impact sur le pare-brise à l'étage, non, le bus ne faisait pas peur du tout ! Donc nous sommes partis en direction de Desagüadero, ville frontalière qui fait un peu peur et que heureusement qu'on est arrivé le matin quand il faisait jour. Et pour passer la frontière une bonne grosse blague aussi !



Dès que nous sommes arrivés, nous sommes allés voir où nous devions patienter. Pas besoin de chercher, il y avait déjà une assez grande queue. Enfin deux. Oui, parce que tant que ce n'est pas ouvert, on ne sait pas où faire la queue, alors il y en avait deux. Mais la nôtre n'était pas la bonne, nous avons donc changé et nous sommes passés après près de deux heures d'attente (une heure d'attente jusqu'à ce que ça ouvre, et une heure d'attente après l'ouverture pour pouvoir passer). Ce qui fait 8h30 du matin, heure péruvienne et 9h30, heure bolivienne.

Après avoir eu un tampon pour dire que nous n'avions plus le droit d'être au Pérou, nous sommes allés chercher un autre qui disait quel jour nous sortions. Ensuite, nous sommes passés en Bolivie et là, nous avons dû remplir un papier, et aller faire faire un tampon qui disait quel jour nous sommes rentrés. Autant vous dire, pour aller plus vite, que ce fut la même chose dans l'autre sens pour revenir au Pérou.

Nous avons ensuite changé 50 soles en bolivianos (je dois vous dire, après intervention de Claire, que cet échange nous l'avons fait dans la rue tel des clandestins ou des dealers de drogue qui cachent leurs transactions. Parce qu'en fait, tous les bureaux de change étaient de l'autre côté de la frontière et on pensait qu'on en trouverait du côté bolivien, mais nan les Boliviens ne changent pas leur argent...), ce qui fait 125 boles, divisez par 10 et vous avez la valeur en euros. En gros, le boliviano n'a aucune valeur, mais alors vraiment aucune ! Avec un boliviano, tu peux à peine payer les toilettes (les toilettes sont payantes partout et c'est 2 bolivianos). Et donc, après, ça, on a pris un taxi et pour 25 boles chacun, nous sommes partis en direction de La Paz. C'est-à-dire 1h30 de route environ en longeant le lac Titicaca. C'était beaaaaaaaau !

A un moment, il y avait un péage de policiers et ils voulaient qu'on descende, qu'on passe par un petit marché avec des produits plus chers et qu'on reprenne un autre taxi à la sortie de ce marché qui nous aurait coûté plus cher aussi. Le chauffeur du taxi, super cool, a dit que nous n'allions pas très loin. Du coup, les policiers (ou les militaires je ne me rappelle plus) ont juste regardé nos passeports. Grosse blague !





Quand on arrive à La Paz, on ne le sait pas vraiment. En fait, on arrive dans le haut La Paz, qui est très grand et assez moche, il faut le dire. En fait, La Paz, c'est pas extraordinaire, c'est trop grand, en travaux et pas super beau. Mais quand on arrive de l'autre côté du haut La Paz, on surplombe la ville qui est dans le creux de la montagne et c'est super beau ! En fait, ceux qui habitent en haut de la ville sont les Boliviens les moins riches, le froid étant plus mordant que dans la partie basse où sont les plus riches.

Une fois arrivés, on a fait les touristes, enfin, d'abord on a cherché un hôtel et on est tombé (merci le guide du routard) sur un truc super sympa à 80 boles (8€) cher pour la Bolivie mais pas vraiment pour nous. Le truc c'est qu'avec les boles on a toujours l'impression de dépenser énormément que tout coûte super cher, un sac, un vêtement, c'est environ 50/60 boles mais la conversion en euros nous fait nous rendre compte que ça n'est vraiment pas cher du tout. Donc, pour le coup, on a bien fait les touristes et on a bien acheté mais y a plein de trucs sympas en Bolivie !







Nous sommes restés la journée du jeudi, la nuit entre jeudi et vendredi et le vendredi matin nous sommes partis pour Copacabana. Mais parlons encore de La Paz, la ville est en travaux et n'est pas vraiment jolie mais ça je l'ai déjà dit. En plus Adeline était un peu malade (et moi aussi mais j'allais déjà un peu mieux) et à priori, c'est à cause de l'altitude, notre digestion s'en trouve un peu perturbée. Donc il faut que nous mangions plus tôt le soir ou moins et bien le midi. Donc en fait La Paz a été synonyme de shopping et de matinée ratée. Pourquoi matinée ratée ? Et bien, tout simplement parce que nous avions prévu d'aller refaire un petit tour au marché artisanal à touristes et au point de vue de la ville le vendredi mais tout était fermé. Heureusement d'ailleurs parce que nous pensions que La Paz-Copacabana se faisait en 1h30 mais pas du tout, multipliez par deux et vous avez la durée du trajet.






Le vendredi, à 10h30, nous sommes donc partis pour Copacabana en longeant le lac également. On a du passer par un petit bateau pour éviter d'avoir à faire tout le tour du lac, c'était super cool, et les paysage sont vraiment magnifiques !! Ce lac envoie vraiment du steak (ou du pâté, ou du boudin, ça dépend des gens mais après ça permet d'enrichir son vocabulaire et de varier ce qui peut être très utile, dire "ça envoie du steak" à tous les virages ça peut devenir un peu lourd).
Et arrivés à Copacabana, nous avons rejoint Fernando, qui nous attendait patiemment depuis je ne sais pas quelle heure du matin. Et ma foi, Copacabana, c'est super mignon, et hyper touristique ! Donc on a encore acheter des trucs !!  Moi, je me suis achetée deux sacs (oui encore, je sais, mais ils sont beaux et je me suis retenue) une trousse et une petite pochette (tout cela de couleur bleue). Quand on est arrivé, on est allé manger de la truite a la plancha (grillée) c'était super bon, je n'ai mangé que ça à Copacabana !! J'ai mangé de la truite du lac Titicaca !! Il coule en moi !!!!!!!! Pardon...








Et ensuite, nous avons chercher un hôtel avec vu sur le lac et pour 35 boles on a trouvé un truc super sympa. Après nous avons acheté nos billets pour aller sur la Isla del Sol à 1h30 en bateau de Copacabana. On est partis à 8h30 du matin. Les filles ont fait du kayak deux places, ce que j'ai refusé de faire avec véhémence. J'aime pas les kayaks. Donc en fait on s'est levée super tôt et on a petit déj'. Je commence à aimer le maté de coca et le maté d'anis, avec un peu de sucre, ça passe comme une lettre à la poste (française, parce que péruvienne c'est grave la mierda). Après, pendant que les filles kayakaient (oui ça existe, JE l'ai décrété !), moi je cherchais une pharmacie pour acheter des médocs pour Adeline.

En Bolivie, à 8h, tout est fermé. Nous en avons donc déduit que les Boliviens sont tous des feignasses ! Au Pérou, c'est ouvert. Par exemple, ce matin, je me suis bien retourné l'ongle, tellement bien qu'il est cassé et que j'ai saigné. Il était environ 8h du mat', les pharmacies étaient ouvertes ! Normal. Donc j'ai pu m'acheter des pansements (très passionnant comme histoire non ? N'empêche ça fait bien mal).






Et donc, arrivés à la Isla del Sol (île du soleil pour ceux qui n'avaient pas pigé), nous avons découvert un mini paradis. C'est vraiment magnifique. Nous avons commencé par faire une petite marche de 45 minutes pour aller sur des ruines pré-incas et partout autour de nous, il y avait le beau lac bien bleu avec les reflets scintillants du soleil, autant dire qu'on en a pris plein les mirettes ! Ensuite, après les ruines, une autre marche d'environ 3 heures. C'était pas trop dur, j'ai trouvé mon rythme de croisière donc ça a été. Et là pareil, à gauche à droite où que tu regardes, t'en prends plein les  yeux. Ce lac est vraiment super magnifique !




le lama illégal

Marche terminée en 2h30, donc on est arrivé au point de rencontre à 15h00 et le bateau repartait à 15h30. Claire et Adeline ont pris un lama en photo, la propriétaire voulait que l'on paye pour la photo, ce à quoi Adeline a répondu "C'est la nature, on va pas payer pour prendre la nature en photo. De toute façon on va les supprimer" (Ce que nous n'avons pas fait, évidemment). J'aime la répartie d'Adeline ! Et donc nous sommes rentrés à Copacabana à 17h du soir pour prendre un petit combi (encore un autre) à 18h15 pour passer la frontière avant la fermeture et aller à Puno.






Une fois arrivés à Puno, au terminal, Fernando et Kervin nous ont quittés parce que ce dernier voulait rentrer chez lui à Trujillo au nord de Lima le dimanche (il est rentré le mardi parce que, finalement, il ne voulait pas payer pour changer son billet d'avion). Nous avons dormi dans un hôtel qui ferme sa grille à 22h, en plus on ne pouvait pas manger parce que tous les restaurants étaient fermés, veille d'élections oblige (Interdiction de boire de l'alcool pour ne pas être sous l'emprise de quelque chose pour voter). On a encore fait un truc de touriste, avec un guide et un tour organisé. C'était pas top top. Pas super cher mais ça fait un peu foire et observation des autochtones dans leur milieu naturel. Un peu bizarre et dérangeant. Mais c'est beau, là n'est pas la question. Et en plus, notre guide n'était pas drôle et super chiant. Horriblement hautain et autoritaire.

Après on est allé sur l'île de Taquile, où là, rebelote, on nous sert la foire aux autochtones entrain de tisser et de tricoter des vêtements. Ensuite, on a eu droit à la danse traditionnelle et on pouvait aller danser avec eux. Ce que je n'ai (nous) pas fait, évidemment. Ensuite, on a encore mangé une truite a la plancha, miam miam. En un weekend, j'en ai mangé trois. Miam miam ! Et on a redescendu l'île par les 500 marches. Bien sûr, m'étant tordue la cheville, je faisais super attention. Dernière marche, je vois une poubelle pour y mettre ma bouteille et..... CRAC ! La cheville, épisode 2 (seulement au Pérou, sinon, en tout, c'est épisode 4). Entorse encore, pas grosse mais j'ai bien eu mal quand même. D'ailleurs, j'ai prononcé un mot anglais de 4 lettres commençant par un "f" et il y avait un vieil anglais juste devant nous.... Oups ! Pas grave, j'ai eu mal, j'ai le droit d'exprimer ma douleur. On a rencontré un groupe de français bien sympathiques pendant le repas, c'était cool.

Et, pour clore ce weekend, nous sommes reparties à 23 heures du soir en semi-cama (demi-lit ou un truc du genre). Avant, nous avons quand même fait un tour dans Puno, en ébullition parce qu'Ollanta a gagné. Chouette, un assassin au pouvoir. On a mangé des pizzas dans un restau de touristes sachant qu'on n'était pas vraiment sûres de la fiabilité de nos estomacs. Pas grave, c'était bon ! Donc on est repartie à 23 heures et on est arrivée à Arequipa à 4h30 du matin. Avec Adeline, on devait retourner sur Chivay, mais dans le bus de 6h, plus de places, donc on a pris celui de 9 heures. Mais on n'allait pas attendre au terminal donc on est rentrée dormir à la maison. Et nous avons réveillé Kervin qui était encore là mais nous ne le savions pas.

Et le retour à Chivay, une autre grosse blague, le bus est parti vers 9h15 et on a bien mis 4h30 au lieu de 3h30 pour arriver. La semaine qui suit, même grosse blague. Déjà, lundi, je découvre que je n'ai plus de cours de français parce que j'ai trop d'heures d'anglais. Sauf que je m'en fous, j'ai plus de rapport de stage à faire. Enfin bref. J'ai cours le lundi, mardi et mercredi de 15h00 à 16h30, de 16h30 à 18h00 et de 18h45 à 20h15. Le mardi et mercredi de 10h00 à 11h30. Le jeudi de 15h00 à 16h30 et de 16h30 à 18h00. Lundi, mardi et jeudi, le cours de 15h00 n'est pas venu. Lundi et mardi, le cours de 18h45 n'est pas venu, mercredi seul un était là parce qu'il est nouveau.

Jeudi, j'ai eu deux nouveaux qui ne parlent pas beaucoup l'anglais avec un groupe qui a commencé depuis deux mois mais qui a déjà fait pas mal de choses avec Patrice. J'ai poussé une mini gueulante auprès de Fernando en disant que je ne pouvais pas avancer avec le groupe si tous les deux jours je me retrouvais avec des nouveaux et que je pouvais pas continuer comme si de rien n'était autrement je risquais de les perdre. Dans les deux cas, il y a une partie de la classe qui s'ennuie. Du coup, à la fin du cours, Fernando leur a parlé mais je ne sais pas ce qu'il s'est dit vu que je devais prendre mon mini bus pour rentrer à Arequipa et vous écrire ce joli petit message.

Je pense vous avoir tout conté sur ce weekend visa, si j'ai oublié quelque chose j'essaierai de le poster ce weekend. Je pense rentrer tous les weekends sur Arequipa, l'internet à Chivay c'est vraiment pourri, je ne pourrais sûrement pas mettre à jour le blog là-bas. Ce weekend on va peut-être aller à la plage. Un jour, j'arriverais à aller monter à cheval... Un jour.

Sur ces belles paroles et photos qui vous font baver de jalousie, je vous laisse.


Bises, Camille.

PS : Petite anecdote. On est tous d'accord pour dire que les symboles des armées existent pour faire peur ou pour impressionner. Et bien apprenez que le symbole de l'armée de l'air bolivienne est un... Pélican... Super flippant...

PPS : Je n'ai plus à donner les cours aux enfants le matin !!! TROP COOL !

PPPS : J'ai toujours ce p***** de petit bruit dans ma chambre, je le hais, il m'a empêchée de dormir dans la nuit de mercredi à jeudi. Fernando pense qu'il a enlevé l'objet du délit mais je l'entends toujours... GRRRRRRR.

10 commentaires:

  1. tu as oublié de mentionner (sauf dans le titre) que tu as ton visa.Bisous
    Maman

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  2. Salut Camille, que de récits, que de récits, j'en tout étourdit par la quantité d'anecdotes et de commentaires. Je suis bien heureux pour toi que tu puisses vivre tous ces moments. Fais attention où tu mets les pieds (pour tes chevilles, entre autre).
    Bises et bonne continuance
    Michel

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  3. magniiiiifiiiiiiiiique week-end , félicitations pour les résultats et c'est vrai tu nous fais bien baver !!! Bisous bisous. Pat

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  4. félicitation bien entendu pour les résultats, j'en avais oublié l'essentiel
    Bises
    michel

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  5. merci camille pour ces vacances supplémentaires,félicitations pour tes résulats de masters profite bien de tout fait attention à tes chevilles
    bisous tata myriam

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  6. Ton périple en Bolivie, quel "Boles" d'air (ouf!! ouf!!)

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  7. et la liste des choses insolites !!!!

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  8. Ayant enfin recuperer internet et le telephone je peux profiter de tes recits à nouveau. Tout dabord, chapeau bas pour tes resultats. Mais tes chevilles vont enfler et voila pourquoi tu te fais des entorses à tout va.
    et puis merci pour les recits. On a l'impression d'y être sauf qu'on y est pas mais que ça fait tres envie. Je vois que tu profites au maximum et surtout que tu decouvres des choses sensasionnelles. On reve tous devant les recits qui soit dit en passant sont bien raconté. Normal avec une note pareille à ton rapport.
    Voila donc quelques mots en te remerciant à nouveau, nous te faisont de gros bisous.
    Anne Marie et Pascal

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  9. Les Boliviens aiment les pélicans mais pas les canaris....(Titi, caca !!!)

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  10. Les boles ça m'intéresse pas si y'a pas de croquettes dedans...cé kan ke tu vas en Equateur pour me ramener du sucre ?

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