jeudi 23 juin 2011

Un jour, je ne serais plus fainéante...

Coucou à tous,

Ça fait un petit bout de temps non ? Même si je retourne à Arequipa tous les weekends pour l’instant, je dois avouer que j’ai un peu la flemme d’écrire. Mais bon, au moins je vous tiens « up-to-date » comme on dit en anglais. J’écris cet article alors que je me trouve à Chivay. Nous sommes mardi 21 juin et c’est la fête de la province, ce qui signifie : pas cours… Enfin si, mais les élèves ne viennent pas, normalement c’est férié mais comme jeudi, Adeline et moi ne sommes pas là, Miriam a changé le jour férié. Je vous raconterais plus en détails après.

Pourquoi nous ne sommes pas là ? Tout simplement parce que Claire s’en va vendredi matin à l’aube et que nous souhaitons passer ce dernier jeudi avec elle, à Arequipa. Nous avons prévu de sortir et de ne pas dormir dans la nuit du jeudi au vendredi, ça va être terrible !

En ce qui concerne les histoires drôles et insolites, je vous ai, en fait, presque tout raconté, ce que je n’ai pas dit c’est ce que j’ai oublié. C’est un peu dommage. Il aurait fallu que je me promène constamment avec un calepin pour noter. Et beaucoup aussi sont des références communes à Claire, Adeline et moi, hors contexte, c’est carrément pas drôle. Mais rassurez-vous, j’ai quelques trucs drôles à vous raconter pour cette semaine qui vient de passer.

Tout d’abord, je crois me souvenir que les histoires de Bolivie ont été racontées un vendredi. Donc je recommence à partir du samedi qui suit. Petit détails rapide et pour faire dans l’originalité, le vendredi nous avions mangé des crêpes à l’Alliance Française (les ennemis…). J’en ai mangé une au quinoa/fromage. Miam miam miam ! Et après Nutella/poire. Re miam miam miam !

Donc le samedi, avec Claire on est allée acheter trois quatre trucs au marché artisanal,  c’est terrible, je dépense beaucoup trop dans ce marché ! Et on a retrouvé les autres filles (Adeline, qui travaillait avec Fernando le matin ; Léa, qui avait cours et Marion, qui attendait Léa) et nous sommes allées manger dans un restau à touriste. C’était pas super exceptionnel mais ce n’était pas mauvais. C’est dingue ce qu’on peut se faire sauter dessus par les agences touristiques à Arequipa. Un soir, je crois que c’était avec Claire et Adeline, nous étions entrain de traverser une des rues qui fait le tour de la place d’armes (place principale partout au Pérou) vers l’allée des restaurants touristiques et là, trois ou quatre femmes nous attendaient, se passant devant l’une l’autre pour être la première à nous aborder. Flippant !

Et pareil le jour, quand on passe dans cette allée, on nous propose de faire le canyon et tout et tout, au début je répondais poliment, maintenant, j’ignore. Je comprends que c’est leur boulot mais c’est fatigant ! C’est la même chose quand je sors du bus à Chivay, tout le temps on me propose des hostals, des hôtels. Adeline ignore, moi je dis « vivo aqui » (à vous, non hispaniste de trouver la traduction) et ils me laissent tranquille. Le comble d’être blanche, c’est quand tu te fais siffler dans la rue, c’est super désagréable. On a l’impression d’être un morceau de viande. Je vous explique pas pour Léa et Marion, qui elles, en plus d’être blanches, sont blondes. Ici, c’est le summum de l’exotisme. Je pense que c’est encore pire pour elles.

Tiens, d’ailleurs (je m’égare un peu je trouve), une fois, avec Claire, on est allée manger dans un genre de fast-food, dans la rue du cetpro d’Arequipa, c’était un jour où j’avais décidé de rester le midi pour travailler sur mon rapport de stage. Le gérant ou un des employés du truc qui nous avait déjà vues, vient nous voir à notre table et me demande cash « est-ce que je peux prendre une photo avec toi ? ». Voyant que je n’étais pas très enjouée nous dit « toutes les deux ». Le truc le plus bizarre de ma vie (enfin un des trucs….). Nous refusons et il lâche le morceau avec difficulté. C’était drôle, on a bien rigolé après. J’ai l’impression que je passe mon temps à rigoler dans ce pays, c’est terrible. Ce doit être la coca.

Revenons-en au fil de mon histoire, donc le samedi, après avoir mangé (vers 15h), Claire et moi sommes rentrées à la maison (en fait, ce weekend là, on voulait aller à Cusco mais Fernando avait bien fait comprendre à Claire que ça serait bien qu’on reste à Arequipa parce que tout le monde y était. Au bout du compte, on n’a presque pas vu la famille péruvienne, un peu deg, je dois avouer.). Moi je devais discuter avec les copains du weekend promo et Claire a dormi. Au bout du compte, pendant une heure, nous avons cherché à nous entendre avec la promobis et finalement c’est MP qui m’a appelée sur son téléphone. J’avoue que ce weekend là, je n’avais qu’une envie, c’était d’être au WEP, parce que, comme d’habitude, ils se sont bien fendus la poire. Morale du jour : rater un WEP c’est une expérience à éviter le plus possible.

Le samedi soir, nous sommes sorties avec les filles, comme le vendredi (sauf que le vendredi, nous avions oublié les clés de la maison, nous sommes donc rentrées super tôt, vers minuit.). C’était sympa, mais nous ne sommes pas rentrées trop tard (enfin, quand même vers 3 heures du matin) parce que nous avions un bus assez tôt le matin pour aller à la plage de Mollendo. Quand on rentre tard, la nuit, on prend un taxi toutes ensemble, quatre derrières et une devant. Il ne faut jamais se séparer. Chris nous a dit que si nous ne sommes que trois, les trois montent à l’arrière et si on voit que le chauffeur ne va pas dans la bonne direction, celle qui est derrière lui casse le cou, au sens propre. Merci Chris, c’est vachement rassurant >_< !

Et donc, le dimanche, à la plage. À l’heure où je vous parle, je n’ai toujours pas sorti les photos de mon appareil, cette semaine je suis vraiment une grosse feignasse ! J’vous jure c’est terrible. J’espère toujours que mes élèves ne viendront pas. Je suis incorrigible. Mais, au bout du compte, quand ils sont là, on rigole bien. Donc la plage (je me perds, je me perds), c’était assez sympa, le climat change vraiment beaucoup à 50 millimètres au-dessus du niveau de la mer, comparé aux 2600 mètres d’Arequipa. Le temps est gris avec plein de nuage et il fait froid. Ceci-dit, la ville est mignonnette avec beaucoup de vieilles maisons super jolies. Et la plage est immense, je me voyais bien piquer un grand galop. Mais je crois que ça aurait été difficile de s’arrêter, le cheval n’aurait pas voulu. D’ailleurs en parlant de chevaux, ça fait plus de 6 mois que je n’ai pas posé mes fesses sur une selle, ça manque. Je ne sais toujours pas quand je pourrais le faire ici.

A la plage, les filles (Claire, Léa et Marion, cette bande de folledingues), sont allées piquer un plongeon dans le Pacifique (qui était assez virulent ce jour-là). Elles sont vraiment folles. Adeline et moi nous sommes contentées de les regarder, bien au chaud, elle avec son pull, moi avec mon t-shirt (j’vous jure j’avais pas froid). Nous avons mangé (j’ai mangé du calamar frit. Mmmmm) et nous sommes reparties le jour-même. En hiver, il n’y a rien à faire sur cette plage, c’est l’été qu’elle est populaire. C’est une plage que n’importe quel Péruvien lambda peut se permettre et ce n’est pas loin d’Arequipa (2h30 en bus, 45 minutes en voiture selon Chris. A mon avis il doit rouler comme un taré !). En fait, l’été, il fait chaud sur la côte et saison des pluies dans les montagnes. Je pense que c’est le climat de la forêt amazonienne qui arrive et les montagnes bloquent le passage des pluies, donc le climat est chaud sur les côtes du Pérou.

Lundi matin, retour à Chivay à 9 heures. Mes cours se sont passés comme d’habitude, on a bien rigolé. Et le jeudi, sont venus Claire, Fernando et… CHRIS ! C’était le choc de la journée, Chris à Chivay. Je ne saurais pas vous expliquer la personnalité de Chris tellement il est compliqué mais, en bref, ce fut un choc. Ah oui, le matin, avec Adeline on est allée à la Calera (les eaux chaudes), ça faisait deux mois que je n’y avais pas mis les pieds, ça fait du bieeeeen ! En plus, personne n’a contrôlé nos billets donc je vais pouvoir réutiliser le mien (Adeline l’a déjà fait). Mais on n’a pas pu aller dans les piscines à ciel ouvert parce qu’elles n’étaient pas prêtes. Dommage, on en aurait bien profité.

Et dans la matinée, je suis allée à un institut de Chivay pour évaluer le niveau des mes futurs élèves. Parce que, oui, maintenant, je travaille AUSSI, le jeudi matin, en plus du mardi et mercredi, sachant que le lundi matin je suis dans le bus pour aller à Chivay et que le vendredi je rentre à Arequipa pour faire des recherches sur les questions sans réponses de mes élèves. Donc pas de moment de libre à Chivay. Sachant qu’en plus, je ne suis ici qu’en pur bénévolat et que si je suis ce que l’on m’a dit à l’entretient, je n’ai que des cours le soir.

En plus, je ne sais pas si je vous avais raconté ça, mais le matin, j’ai une élève qui est elle-même professeur à l’école du soir (pour les enfants et les adultes qui travaillent dans la journée). Et cette personne, parce qu’il lui manquait des heures de cours à effectuer,  c’est proposée pour donner les cours d’anglais du soir. Petit hic, mais alors vraiment TOUT léger…. Elle ne parle pas un mot d’anglais… Elle a un accent terriblement horrible… Et en plus, le comble (qui m’a quand même beaucoup choquée sur le coup) elle me sort « vous avez un bon accent anglais » (en moi-même je me suis dit « encore heureux, pour une prof d’anglais. »). Mais en même temps je comprends son point de vue. Ici, la vie n’est pas non plus super facile et si elle veut garder son travail, il faut qu’elle fasse ces cours. Enfin bon, je l’ai un peu mal pris sur le coup, qu’une personne sans aucune compétence en anglais me sorte ça. C’est certes mieux que si elle m’avait dit que j’avais un accent merdique. Mais elle m’aurait dit ça, j’aurais répondu je pense. Le pire, c’est qu’elle ne m’écoute pas tout le temps sur la prononciation des mots. Donc je l’ai un peu eu mauvaise.

Je vais m’arrêter là pour le premier article de ces derniers jours. Je vous raconterai le weekend du 18 et la semaine qui suit un peu plus tard, histoire de vous mettre en haleine !

Bises à tous,

Camille.

PS : et puis, comme une con, je n'ai pas mes clés usb. Et je n'ai toujours pas transvasé les photos de mon appareil à mon pc. La flemme, donc plus tard. >_<

vendredi 10 juin 2011

Weekend Visa, enfin légale jusqu'à fin août !

Salut à tous,

Tout d'abord, commençons cette bafouille par une super bonne nouvelle ! J'obtiens ma première année de master avec 14,58 de moyenne au semestre 2 (et 12,50 au semestre 1). J'ai jamais autant cartonné ! Trop heureuse (et avec 17,40 à mon rapport de stage) ! Enfin bref, maintenant laissez-moi vous conter mon weekend bolivien et péruvien !

Nous sommes donc partis (sans "e" parce qu'il y avait le fils d'un ami de Fernando) le mercredi soir avec la compagnie Tours San Juan (une grosse blague d'ailleurs) qui devait partir d'Arequipa à 21h. On est partis à 22h30 tellement il y avait de paquets à charger. Tellement de paquets qu'on a dû descendre du bus en plein milieu de la nuit pour monter dans un autre. En fait, on devait passer un péage avec une balance et pour pas que notre joli bus rose avec une licorne soit en sur-poids, nous sommes descendus. Qui a parlé de contrebande ? Il y avait aussi un bon gros impact sur le pare-brise à l'étage, non, le bus ne faisait pas peur du tout ! Donc nous sommes partis en direction de Desagüadero, ville frontalière qui fait un peu peur et que heureusement qu'on est arrivé le matin quand il faisait jour. Et pour passer la frontière une bonne grosse blague aussi !



Dès que nous sommes arrivés, nous sommes allés voir où nous devions patienter. Pas besoin de chercher, il y avait déjà une assez grande queue. Enfin deux. Oui, parce que tant que ce n'est pas ouvert, on ne sait pas où faire la queue, alors il y en avait deux. Mais la nôtre n'était pas la bonne, nous avons donc changé et nous sommes passés après près de deux heures d'attente (une heure d'attente jusqu'à ce que ça ouvre, et une heure d'attente après l'ouverture pour pouvoir passer). Ce qui fait 8h30 du matin, heure péruvienne et 9h30, heure bolivienne.

Après avoir eu un tampon pour dire que nous n'avions plus le droit d'être au Pérou, nous sommes allés chercher un autre qui disait quel jour nous sortions. Ensuite, nous sommes passés en Bolivie et là, nous avons dû remplir un papier, et aller faire faire un tampon qui disait quel jour nous sommes rentrés. Autant vous dire, pour aller plus vite, que ce fut la même chose dans l'autre sens pour revenir au Pérou.

Nous avons ensuite changé 50 soles en bolivianos (je dois vous dire, après intervention de Claire, que cet échange nous l'avons fait dans la rue tel des clandestins ou des dealers de drogue qui cachent leurs transactions. Parce qu'en fait, tous les bureaux de change étaient de l'autre côté de la frontière et on pensait qu'on en trouverait du côté bolivien, mais nan les Boliviens ne changent pas leur argent...), ce qui fait 125 boles, divisez par 10 et vous avez la valeur en euros. En gros, le boliviano n'a aucune valeur, mais alors vraiment aucune ! Avec un boliviano, tu peux à peine payer les toilettes (les toilettes sont payantes partout et c'est 2 bolivianos). Et donc, après, ça, on a pris un taxi et pour 25 boles chacun, nous sommes partis en direction de La Paz. C'est-à-dire 1h30 de route environ en longeant le lac Titicaca. C'était beaaaaaaaau !

A un moment, il y avait un péage de policiers et ils voulaient qu'on descende, qu'on passe par un petit marché avec des produits plus chers et qu'on reprenne un autre taxi à la sortie de ce marché qui nous aurait coûté plus cher aussi. Le chauffeur du taxi, super cool, a dit que nous n'allions pas très loin. Du coup, les policiers (ou les militaires je ne me rappelle plus) ont juste regardé nos passeports. Grosse blague !





Quand on arrive à La Paz, on ne le sait pas vraiment. En fait, on arrive dans le haut La Paz, qui est très grand et assez moche, il faut le dire. En fait, La Paz, c'est pas extraordinaire, c'est trop grand, en travaux et pas super beau. Mais quand on arrive de l'autre côté du haut La Paz, on surplombe la ville qui est dans le creux de la montagne et c'est super beau ! En fait, ceux qui habitent en haut de la ville sont les Boliviens les moins riches, le froid étant plus mordant que dans la partie basse où sont les plus riches.

Une fois arrivés, on a fait les touristes, enfin, d'abord on a cherché un hôtel et on est tombé (merci le guide du routard) sur un truc super sympa à 80 boles (8€) cher pour la Bolivie mais pas vraiment pour nous. Le truc c'est qu'avec les boles on a toujours l'impression de dépenser énormément que tout coûte super cher, un sac, un vêtement, c'est environ 50/60 boles mais la conversion en euros nous fait nous rendre compte que ça n'est vraiment pas cher du tout. Donc, pour le coup, on a bien fait les touristes et on a bien acheté mais y a plein de trucs sympas en Bolivie !







Nous sommes restés la journée du jeudi, la nuit entre jeudi et vendredi et le vendredi matin nous sommes partis pour Copacabana. Mais parlons encore de La Paz, la ville est en travaux et n'est pas vraiment jolie mais ça je l'ai déjà dit. En plus Adeline était un peu malade (et moi aussi mais j'allais déjà un peu mieux) et à priori, c'est à cause de l'altitude, notre digestion s'en trouve un peu perturbée. Donc il faut que nous mangions plus tôt le soir ou moins et bien le midi. Donc en fait La Paz a été synonyme de shopping et de matinée ratée. Pourquoi matinée ratée ? Et bien, tout simplement parce que nous avions prévu d'aller refaire un petit tour au marché artisanal à touristes et au point de vue de la ville le vendredi mais tout était fermé. Heureusement d'ailleurs parce que nous pensions que La Paz-Copacabana se faisait en 1h30 mais pas du tout, multipliez par deux et vous avez la durée du trajet.






Le vendredi, à 10h30, nous sommes donc partis pour Copacabana en longeant le lac également. On a du passer par un petit bateau pour éviter d'avoir à faire tout le tour du lac, c'était super cool, et les paysage sont vraiment magnifiques !! Ce lac envoie vraiment du steak (ou du pâté, ou du boudin, ça dépend des gens mais après ça permet d'enrichir son vocabulaire et de varier ce qui peut être très utile, dire "ça envoie du steak" à tous les virages ça peut devenir un peu lourd).
Et arrivés à Copacabana, nous avons rejoint Fernando, qui nous attendait patiemment depuis je ne sais pas quelle heure du matin. Et ma foi, Copacabana, c'est super mignon, et hyper touristique ! Donc on a encore acheter des trucs !!  Moi, je me suis achetée deux sacs (oui encore, je sais, mais ils sont beaux et je me suis retenue) une trousse et une petite pochette (tout cela de couleur bleue). Quand on est arrivé, on est allé manger de la truite a la plancha (grillée) c'était super bon, je n'ai mangé que ça à Copacabana !! J'ai mangé de la truite du lac Titicaca !! Il coule en moi !!!!!!!! Pardon...








Et ensuite, nous avons chercher un hôtel avec vu sur le lac et pour 35 boles on a trouvé un truc super sympa. Après nous avons acheté nos billets pour aller sur la Isla del Sol à 1h30 en bateau de Copacabana. On est partis à 8h30 du matin. Les filles ont fait du kayak deux places, ce que j'ai refusé de faire avec véhémence. J'aime pas les kayaks. Donc en fait on s'est levée super tôt et on a petit déj'. Je commence à aimer le maté de coca et le maté d'anis, avec un peu de sucre, ça passe comme une lettre à la poste (française, parce que péruvienne c'est grave la mierda). Après, pendant que les filles kayakaient (oui ça existe, JE l'ai décrété !), moi je cherchais une pharmacie pour acheter des médocs pour Adeline.

En Bolivie, à 8h, tout est fermé. Nous en avons donc déduit que les Boliviens sont tous des feignasses ! Au Pérou, c'est ouvert. Par exemple, ce matin, je me suis bien retourné l'ongle, tellement bien qu'il est cassé et que j'ai saigné. Il était environ 8h du mat', les pharmacies étaient ouvertes ! Normal. Donc j'ai pu m'acheter des pansements (très passionnant comme histoire non ? N'empêche ça fait bien mal).






Et donc, arrivés à la Isla del Sol (île du soleil pour ceux qui n'avaient pas pigé), nous avons découvert un mini paradis. C'est vraiment magnifique. Nous avons commencé par faire une petite marche de 45 minutes pour aller sur des ruines pré-incas et partout autour de nous, il y avait le beau lac bien bleu avec les reflets scintillants du soleil, autant dire qu'on en a pris plein les mirettes ! Ensuite, après les ruines, une autre marche d'environ 3 heures. C'était pas trop dur, j'ai trouvé mon rythme de croisière donc ça a été. Et là pareil, à gauche à droite où que tu regardes, t'en prends plein les  yeux. Ce lac est vraiment super magnifique !




le lama illégal

Marche terminée en 2h30, donc on est arrivé au point de rencontre à 15h00 et le bateau repartait à 15h30. Claire et Adeline ont pris un lama en photo, la propriétaire voulait que l'on paye pour la photo, ce à quoi Adeline a répondu "C'est la nature, on va pas payer pour prendre la nature en photo. De toute façon on va les supprimer" (Ce que nous n'avons pas fait, évidemment). J'aime la répartie d'Adeline ! Et donc nous sommes rentrés à Copacabana à 17h du soir pour prendre un petit combi (encore un autre) à 18h15 pour passer la frontière avant la fermeture et aller à Puno.






Une fois arrivés à Puno, au terminal, Fernando et Kervin nous ont quittés parce que ce dernier voulait rentrer chez lui à Trujillo au nord de Lima le dimanche (il est rentré le mardi parce que, finalement, il ne voulait pas payer pour changer son billet d'avion). Nous avons dormi dans un hôtel qui ferme sa grille à 22h, en plus on ne pouvait pas manger parce que tous les restaurants étaient fermés, veille d'élections oblige (Interdiction de boire de l'alcool pour ne pas être sous l'emprise de quelque chose pour voter). On a encore fait un truc de touriste, avec un guide et un tour organisé. C'était pas top top. Pas super cher mais ça fait un peu foire et observation des autochtones dans leur milieu naturel. Un peu bizarre et dérangeant. Mais c'est beau, là n'est pas la question. Et en plus, notre guide n'était pas drôle et super chiant. Horriblement hautain et autoritaire.

Après on est allé sur l'île de Taquile, où là, rebelote, on nous sert la foire aux autochtones entrain de tisser et de tricoter des vêtements. Ensuite, on a eu droit à la danse traditionnelle et on pouvait aller danser avec eux. Ce que je n'ai (nous) pas fait, évidemment. Ensuite, on a encore mangé une truite a la plancha, miam miam. En un weekend, j'en ai mangé trois. Miam miam ! Et on a redescendu l'île par les 500 marches. Bien sûr, m'étant tordue la cheville, je faisais super attention. Dernière marche, je vois une poubelle pour y mettre ma bouteille et..... CRAC ! La cheville, épisode 2 (seulement au Pérou, sinon, en tout, c'est épisode 4). Entorse encore, pas grosse mais j'ai bien eu mal quand même. D'ailleurs, j'ai prononcé un mot anglais de 4 lettres commençant par un "f" et il y avait un vieil anglais juste devant nous.... Oups ! Pas grave, j'ai eu mal, j'ai le droit d'exprimer ma douleur. On a rencontré un groupe de français bien sympathiques pendant le repas, c'était cool.

Et, pour clore ce weekend, nous sommes reparties à 23 heures du soir en semi-cama (demi-lit ou un truc du genre). Avant, nous avons quand même fait un tour dans Puno, en ébullition parce qu'Ollanta a gagné. Chouette, un assassin au pouvoir. On a mangé des pizzas dans un restau de touristes sachant qu'on n'était pas vraiment sûres de la fiabilité de nos estomacs. Pas grave, c'était bon ! Donc on est repartie à 23 heures et on est arrivée à Arequipa à 4h30 du matin. Avec Adeline, on devait retourner sur Chivay, mais dans le bus de 6h, plus de places, donc on a pris celui de 9 heures. Mais on n'allait pas attendre au terminal donc on est rentrée dormir à la maison. Et nous avons réveillé Kervin qui était encore là mais nous ne le savions pas.

Et le retour à Chivay, une autre grosse blague, le bus est parti vers 9h15 et on a bien mis 4h30 au lieu de 3h30 pour arriver. La semaine qui suit, même grosse blague. Déjà, lundi, je découvre que je n'ai plus de cours de français parce que j'ai trop d'heures d'anglais. Sauf que je m'en fous, j'ai plus de rapport de stage à faire. Enfin bref. J'ai cours le lundi, mardi et mercredi de 15h00 à 16h30, de 16h30 à 18h00 et de 18h45 à 20h15. Le mardi et mercredi de 10h00 à 11h30. Le jeudi de 15h00 à 16h30 et de 16h30 à 18h00. Lundi, mardi et jeudi, le cours de 15h00 n'est pas venu. Lundi et mardi, le cours de 18h45 n'est pas venu, mercredi seul un était là parce qu'il est nouveau.

Jeudi, j'ai eu deux nouveaux qui ne parlent pas beaucoup l'anglais avec un groupe qui a commencé depuis deux mois mais qui a déjà fait pas mal de choses avec Patrice. J'ai poussé une mini gueulante auprès de Fernando en disant que je ne pouvais pas avancer avec le groupe si tous les deux jours je me retrouvais avec des nouveaux et que je pouvais pas continuer comme si de rien n'était autrement je risquais de les perdre. Dans les deux cas, il y a une partie de la classe qui s'ennuie. Du coup, à la fin du cours, Fernando leur a parlé mais je ne sais pas ce qu'il s'est dit vu que je devais prendre mon mini bus pour rentrer à Arequipa et vous écrire ce joli petit message.

Je pense vous avoir tout conté sur ce weekend visa, si j'ai oublié quelque chose j'essaierai de le poster ce weekend. Je pense rentrer tous les weekends sur Arequipa, l'internet à Chivay c'est vraiment pourri, je ne pourrais sûrement pas mettre à jour le blog là-bas. Ce weekend on va peut-être aller à la plage. Un jour, j'arriverais à aller monter à cheval... Un jour.

Sur ces belles paroles et photos qui vous font baver de jalousie, je vous laisse.


Bises, Camille.

PS : Petite anecdote. On est tous d'accord pour dire que les symboles des armées existent pour faire peur ou pour impressionner. Et bien apprenez que le symbole de l'armée de l'air bolivienne est un... Pélican... Super flippant...

PPS : Je n'ai plus à donner les cours aux enfants le matin !!! TROP COOL !

PPPS : J'ai toujours ce p***** de petit bruit dans ma chambre, je le hais, il m'a empêchée de dormir dans la nuit de mercredi à jeudi. Fernando pense qu'il a enlevé l'objet du délit mais je l'entends toujours... GRRRRRRR.

mercredi 1 juin 2011

Nouvelles, enfin !

Ca y est, c'est fini, rapport de stage rendu, il ne me restait plus que mes valises à faire pour m'installer définitivement a Chivay. Patrice s'en va aujourd'hui.

Ceci dit, vous n'avez pas raté beaucoup de choses depuis que je n'ai rien écrit. Mais moi, et j'en suis navrée, j'ai oublié de vous conter certaines choses beaucoup plus anciennes. Comme par exemple que, quelques jours apres mon arrivée, j'ai fait la bise a un politicien qui a été élu au congrès péruvien. Classe non ?

J'en ai surement d'autres a raconter mais je n'ai pas ma liste d'evenements bizarres sous les yeux.

Petite bafouille rapide, ce soir ou demain, nous partons pour la Bolivie (Copacabana, le lac titicaca et la Paz si on a le temps) ou le Chili. Pourquoi "ou" ? Tout simplement parce qu'il y a une greve des mineurs a Puno et que l'acces a la Bolivie est bloque. Mais comme c'est un weekend d'elections (second tour entre deux tares, Ollanta et Fujimori), il y aurait une treve. Sauf qu'on en n'est pas surs. Donc, seconde option, le Chili, mais apres, je ne sais pas trop ce qu'il y a. Fernando viendrait avec nous.

Je ne sais pas trop quand on va se decider, vous serez au courant a mon retour >_<.
Sur ces belles paroles, je vous laisse baver de jalousie, et je vous dis a la prochaine bafouille !!

Camille

PS : pendant une semaine j'ai ete presque aphone.... et la, j'entends les mauvaises langues dire "enfin des vacances".... DETROMPEZ-VOUS !!!! RIEN, je dis bien RIEN, ne m'empechera jamais de parler !!!

PPS : dans ma chambre a Chivay, il y a un petit bruit assez insupportable, j'espere que je m'y habituerai.

PPPS : (oui, encore un autre) Patrice s'en va mais deux autres francaises arrivent, Lea et Marion. Les pauvres, le chef ne sera pas la pour les accueillir >_<

PPPPS : C'est le dernier, promis ! Quand j'aurais ma liste des trucs insolites qui nous sont arrives, vous allez bien rire... normalement.

A la revoyure !!